
Quels sont les différents types de volontariats ? À cette question, la réponse semble infinie tant les dispositifs pour réaliser un engagement citoyen sont divers et nombreux. Chantiers, Service civique, Congé solidaire®, VSI, VIE, VIA, Corps européen de solidarité… Il est parfois complexe de s’y retrouver et c’est d’ailleurs peut-être ce que vous pensez. Il existe pourtant sûrement une forme de volontariat faite pour vous, selon votre situation et vos envies. Ce, que vous soyez majeur·e ou mineur·e, disponible pour quelques jours, quelques mois voire même quelques années, et que vous ayez ou non un emploi.
Vous aimeriez faire de l’humanitaire à l’étranger ou en France pour apporter votre soutien aux communautés locales et mettre à profit vos compétences ou en apprendre de nouvelles ? Ou encore travailler dans une entreprise ou une administration française à l’international, ou pourquoi pas devenir volontaire pour l’ONU ? Peut-être êtes-vous éligible aux dispositifs de volontariat correspondants. Et si certaines missions, plus proches du bénévolat, nécessitent que les volontaires participent à leur financement, d’autres donnent lieu, à l’inverse, au versement d’indemnités. Une différence qui peut aussi influencer votre choix si vous souhaitez être rémunéré·e pendant votre volontariat.
Echo Solidaire vous propose donc cet article construit tel un guide afin de vous orienter parmi les différentes sortes de volontariats. Il est pensé de façon à vous aider à définir le dispositif qui vous convient selon vos aspirations, votre âge, votre disponibilité, votre niveau d’études, etc. Chaque forme d’engagement volontaire sera ensuite abordée une à une plus en détail : son but, sa durée, ses modalités d’accès et son indemnisation. Alors, comment trouver le volontariat qui vous correspond, que ce soit sur le territoire français ou à l’international ? Suivez le guide.

Précisions utiles avant d’entamer votre lecture sur les différentes sortes de volontariats
💡 Ce guide aborde principalement les volontariats accessibles aux personnes résidant en France. Certains le sont néanmoins aussi aux résident.es des pays de l’Union européenne, de l’Espace économique européen, de Suisse ou des pays partenaires des dispositifs présentés. Parmi les programmes de volontariat nationaux, seuls ceux spécifiques à la France sont abordés ici. Ceux des autres pays francophones, tels que la Suisse ou la Belgique, feront l’objet d’un article ultérieur sur le site d’Écho Solidaire.
💡 En regard de la mission d’Echo Solidaire et de France Volontaires, ce guide traite essentiellement des volontariats de solidarité internationale. Par souci d’exhaustivité, il aborde également le VIE et le VIA, ainsi que les diverses réserves (civiles, sanitaires, militaires, sapeurs-pompiers, etc.).
💡 Ce guide n’a pas pour vocation de vous aider à trouver une mission de volontariat, mais bien le type de volontariat qui vous convient. Les liens vers les sites où vous pourrez trouver des offres de mission ou de plus amples informations sont répertoriés à la fin de ce dossier.
L’engagement volontaire, un statut bien à part
Définition du statut de volontaire
Avant toute chose, il est nécessaire de bien saisir l’enjeu d’une mission de volontariat, peu importe sa nature. Si à certains égards il peut être confondu avec le bénévolat, il n’en reste pas moins différent.
Selon France Volontaires, il s’agit d’un engagement exclusif et tripartite prenant la forme d’un statut contractuel et sollicitant une structure d’accueil, une structure d’envoi et un.e candidat.e.
💡 La structure d’envoi est un organisme ou une association responsable du soutien et de la coordination de la mission de volontariat.
Chaque intervenant se doit de respecter les démarches et obligations qui lui incombent avant, pendant et après la mission.
Le statut de volontaire est le plus souvent régi, selon les dispositifs, par :
- les ministères, ambassades ou autres services du gouvernement national ;
- la Commission européenne ;
- l’Organisation des Nations unies (ONU).
Nous parlons donc d’un statut bénéficiant d’un cadre légal. Il peut parfois donner lieu à un versement d’indemnités selon les financements alloués au dispositif de volontariat choisi. L’accès au statut de volontaire requiert souvent de passer par un processus de sélection, parfois exigeant (tel celui du volontariat des Nations unies). Certains dispositifs cités dans ce guide restent, quant à eux, très facilement accessibles compte tenu de leur nature plus proche de l’initiative bénévole que du volontariat (chantiers, etc.).
💡 Pour plus d’informations sur les droits et les obligations du volontaire international, nous vous invitons à consulter la fiche du site Légifrance.
Mise en garde contre le volontourisme
Quand on souhaite savoir comment devenir volontaire de solidarité internationale, l’option du volontourisme finit souvent par apparaître dans nos recherches. Mais qu’est-ce que le tourisme humanitaire ? L’organisme France Volontaires le définit comme « un mélange de voyage payant et d’engagement bénévole dont les organisateurs tirent un profit lucratif ». Cette marchandisation de l’altruisme dessert passablement les réels besoins des communautés locales. Prenez donc le temps de bien vous renseigner sur la structure d’envoi qui vous intéresse ainsi que sur les modalités du volontariat proposé afin d’éviter le volontourisme. Vous pouvez aussi lire notre article à ce sujet, dans l’encadré ci-dessous.
Quand on souhaite savoir comment devenir volontaire de solidarité internationale, l’option du volontourisme finit souvent par apparaître dans nos recherches. Mais qu’est-ce que le tourisme humanitaire ? L’organisme France Volontaires le définit comme « un mélange de voyage payant et d’engagement bénévole dont les organisateurs tirent un profit lucratif ».
Cette marchandisation de l’altruisme dessert passablement les réels besoins des communautés locales. Prenez donc le temps de bien vous renseigner sur la structure d’envoi qui vous intéresse ainsi que sur les modalités du volontariat proposé afin d’éviter le volontourisme. Vous pouvez aussi lire notre article à ce sujet, dans l’encadré ci-dessous.
Pour mieux vous y retrouver, la suite de ce dossier est divisée en 4 parties :
– PARTIE 2 : participer à une action de solidarité internationale dans mon pays de résidence ou à l’étranger, en continu entre 2 semaines et plusieurs mois.
– PARTIE 3 : travailler dans une entreprise ou une administration française à l’international, hors champ de solidarité, en continu entre 6 et 24 mois.
– PARTIE 4 : s’engager en tant que réserviste d’un organisme français afin de participer à des missions d’intérêt général, de façon ponctuelle dans le cadre d’un engagement d’au minimum 1 an.
– PARTIE 5 : Conclusion / Annuaire