3 façons éthiques de s’engager

Dans un précédent article, Echo Solidaire a mis en avant les conséquences néfastes et les dérives du volontourisme. Si le volontourisme est une formule populaire bien à bannir, cela ne vaut pas pour d’autres formes d’engagement responsables et avec un réel impact positif.
Echo Solidaire met en lumière 3 façons éthique de s’engager dans la solidarité internationale.

Le bénévolat

C’est la forme d’engagement la plus répandue et la plus accessible. Vous serez totalement libre de définir les modalités de votre engagement (fréquences, disponibilités etc.). Vous pourrez proposer vos compétences dans un domaine précis ou répondre aux offres de bénévolat, mais il reste à choisir l’Organisme de Solidarité Internationale pour lequel vous souhaitez donner de votre temps. Pour celles et ceux qui souhaitent s’investir pour une cause mondiale, il n’est pas nécessaire de se rendre à l’étranger. Vous trouverez de nombreux OSI qui interviennent aux quatre coins du monde et qui ont une équipe de bénévoles en France. Si plusieurs causes vous
tiennent à cœur, vous pourrez cumuler les missions bénévoles. Veillez toutefois à être en capacité de tenir vos engagements.
Sachez que le bénévolat est un réel investissement, peu importe le nombre d’heures et le type de mission. Bon nombre d’OSI comptent essentiellement sur leurs bénévoles pour mener à bien leurs projets. Ne prenez pas cela à la légère et soyez consciencieux dans votre engagement.

Pour les personnes résidant en France, retrouvez les offres de bénévolat les plus proches de chez vous chez France Bénévolat. Vous pouvez également consulter directement le site internet de l’OSI qui vous intéresse pour y consulter les annonces ou tout simplement les contacter directement et proposer vos services.

Le volontariat de solidarité internationale

Désigné par son acronyme VSI, le volontariat de solidarité internationale permet de s’engager auprès d’associations agréées de solidarité internationale. Vous devrez pour cela être majeur et ne pas être lié par un contrat de travail. Outre ces deux points, il n’y a pas de condition de
nationalité, ni de limite d’âge. Toutefois, certaines associations exigent des volontaires qu’ils soient âgés d’au moins 21 ans.
Le VSI fait appel à des compétences techniques, c’est une forme d’engagement qui s’adresse davantage à des personnes expérimentées qu’à des novices. Cela est d’autant plus marqué par certaines exigences demandées telles que le niveau d’études et/ou les années d’expérience.
Durant votre mission, vous devrez participer au développement d’initiatives locales mais également renforcer les compétences des acteurs locaux. Contrairement au bénévolat, les missions proposées sont ici plus longues et ont lieu exclusivement à l’étranger, hors de l’Espace économique européen. Comptez un engagement minimum d’un an qui peut être
renouvelé.

Si cette forme d’engagement vous intéresse, consultez le site de France Volontaires. Vous pourrez voir les offres disponibles et ciblez vos recherches par thématique et zone géographique. Attention, cette forme d’engagement est propre au territoire français, il convient donc de voir les équivalences dans votre pays de résidence.

Le congé de solidarité internationale

Le congé de solidarité internationale s’adresse exclusivement aux salariés. Cette forme d’engagement permet aux concernés de s’engager sur une mission de solidarité internationale pour une durée maximum de 6 mois. Le congé de solidarité internationale n’est pas à confondre avec le Congé Solidaire à l’initiative de Planète Urgence où la durée de l’engagement est ici beaucoup plus courte.
Pour vous engager, vous devez être salarié du secteur privé soumis au droit du travail français et justifier d’au moins un an d’ancienneté dans votre entreprise. Pendant cette période, votre contrat de travail sera suspendu, le versement de votre salaire également. À votre retour de mission, vous aurez la garantie de retrouver votre emploi. Avant de vous engager, vous devrez obtenir l’accord de votre employeur qui peut tout à fait refuser votre départ. Là aussi, le congé de solidarité internationale nécessite des compétences techniques et les missions ne peuvent se faire qu’auprès de quelques organismes autorisés par le ministère français des Affaires
étrangères à accueillir des volontaires. Attention, cette forme d’engagement est propre au territoire français, il convient donc de voir les équivalences dans votre pays de résidence.

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